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Désintox

A Nice, Sarkozy se cache mais continue dans l'intox

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Nicolas Sarkozy à la reconquête de l'UMPdossier
Le meeting du candidat à la présidence de l'UMP à Nice n'était pas diffusé en streaming, mercredi soir, mais simplement tweeté. Suffisant pour y déceler de nouvelles approximations.
Nicolas Sarkozy lors du meeting de Nice le 21 octobre. (Photo Valery Hache. AFP)
publié le 22 octobre 2014 à 18h14

On n'est jamais trop prudent. En tournée un peu partout en France pour une série de meetings, à un gros mois de l'élection à la présidence de l'UMP (le 29 novembre), Nicolas Sarkozy avait savamment orchestré le relais médiatique de ses premières interventions. Ses réunions publiques de Lambersart, Troyes, Vélizy, Toulouse et Tours avaient ainsi été filmées, afin d'être disponibles en vidéo et surtout diffusées en streaming, en direct, sur le site du candidat. Mercredi, à Nice, l'équipe de l'ancien président de la République a changé de tactique. Déjà, à Tours, on avait senti le vent tourner. Plus de long discours à moitié improvisés, ce qui avait nourri une pile d'intox, à Vélizy comme à Toulouse, mais des questions préparées et des réponses écrites.

Cette fois, la réunion de Nice s'est tenue dans un silence médiatique étonnant. Pas de streaming mercredi soir, pas de vidéo disponible le lendemain pour revoir le discours du candidat. Le retour en politique de Nicolas Sarkozy devait être un rouleau-compresseur emportant tout sur son passage... C'est devenu une tournée des salles publiques en catimini. Mercredi soir, le seul lien entre l'estrade de Nice et le monde extérieur, c'était Twitter. 24 tweets postés par le compte officiel