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Bagarre générale chez les socialistes

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L'ex-ministre Benoît Hamon accuse le gouvernement de mener une politique économique qui «menace la République» tandis que le Premier ministre veut «en finir avec la gauche passéiste». De quoi mettre tout le monde en désaccord.
Benoît Hamon et Manuel Valls à Blois en juin 2014. (Guillaume Souvant. AFP)
publié le 22 octobre 2014 à 18h45
(mis à jour le 22 octobre 2014 à 19h04)

Le parti socialiste sens dessus dessous et le débat (vieux comme la gauche) sur les deux gauches relancé. Au lendemain du vote sur le budget 2015, sur lequel 39 députés PS se sont abstenus et après la sortie de Martine Aubry douce à l'oreille de nombreux frondeurs, la majorité n'en finit plus de régler ses comptes.

Dès le matin, tout le monde s'était levé du mauvais pied. Et chacun a tenu à diffuser sa mauvaise humeur sur les ondes radio. Pendant que Jean-Christophe Cambadélis, sur RTL, critiquait «l'attitude pas loyale» de Benoît Hamon et d'Aurélie Filippetti et que Stéphane Le Foll dénonçait le «manquement au devoir» des deux ex-ministres abstentionnistes, les invitant même à quitter le PS, l'un des intéressés avait aussi décidé de frapper fort. Sur RFI, Benoît Hamon a, lui, estimé que la politique économique de l'exécutif «menace la République» et mène vers un «immense désastre démocratique» en 2017. Et pas question