Manuel Valls propose, dans un entretien à l'Obs publié mercredi, de «bâtir une maison commune» de «toutes les forces progressistes», sous la forme d'une fédération ou d'un parti commun, face à la «menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse». Dans cet entretien à paraître, dont des extraits ont été publiés par l'ex-Nouvel Observateur sur son site internet, Manuel Valls se dit également «pourquoi pas ?» favorable à un changement de nom du Parti socialiste, une idée qu'il avait portée en 2007 et en 2011 et qui avait suscité d'importants remous dans le parti.
«Mais ce changement [de nom] ne peut être que l'aboutissement d'un processus», juge le chef du gouvernement, qui défend, dans cet entretien réalisé samedi, une gauche «pragmatique, réformiste et républicaine» sans inclure le qualificatif «socialiste».
Jean-Christophe Cambadélis a répondu à cette suggestion auprès de l'AFP, assurant qu'il préférait que l'on «garde» le «beau nom» de parti «socialiste».
«Depuis la refondation du PS au congrès d'Epinay de 1971, la gauche réinvente le monde dans l'opposition, puis elle gouverne de façon pragmatique, mais comme elle ne l'assume pas, elle perd les élections», critique Manuel Valls. Jugeant que les partis, dont