Fabien Engelmann, le maire Front national d’Hayange, en Moselle, ira-il au bout de son mandat ? Six mois après son élection à la tête d’une ville symbole de la crise de la sidérurgie lorraine, rien n’est moins sûr.
Après l'épisode rocambolesque de la fontaine repeinte en bleu, - qu'il a finalement décidé de déplacer - Engelmann a appris vendredi que la commission des comptes de campagne avait rejeté ses comptes. Motif : cet ancien militant du Nouveau Parti anticapitaliste et ex-cégétiste a utilisé, explique-t-il, «une avance à titre de caution de 1 575 euros» pour une création graphique et des tracts électoraux. L'actuel conseiller politique au dialogue social de Marine Le Pen a plaidé une «erreur technique». Et s'est défendu «sur son honneur» d'avoir «fraudé, triché, ou falsifié» ses comptes.
«Preuves». «Aucune malversation financière n'a été retenue à mon encontre» et les 1 575 euros ont été intégrés a posteriori dans ses comptes, a précisé Engelmann. L'avis de la commission «est très rassurant», a commenté cet élu de 35 ans. «On aurait préféré que les comptes soient acceptés, mais nous sommes quand même assez joyeux de voir que toutes les accusations honteuses, fallacieuses et diffamatoires […] ont été complètement écartées, car j'ai apporté les preuves nécessaires», a-t-il ajouté.
En tous les cas, l'avis de la commission sera transmis à la justice administrative. Laquelle se