Le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez (UMP), devrait subir un redressement fiscal en raison du non-paiement de l'ISF, selon une information de Mediapart, à qui le parlementaire a dit être «complètement de bonne foi». Gilles Carrez a appliqué à la valeur de sa maison du Perreux (Val-de-Marne), ville dont il est le député-maire, et qu'il possède à travers une SCI (société civile immobilière) l'abattement de 30% prévue pour les résidences principales, sauf si elles sont détenues via une SCI.
Cet abattement, auquel il n'avait pas droit, avait fait baisser la valeur taxable de sa maison au-dessous du seuil des 1,3 million d'euros prévus par la loi pour être assujetti à l'ISF (Impôt de solidarité sur la fortune). De ce fait, il n'acquitte plus cet impôt depuis qu'en 2011, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le seuil d'imposition à l'ISF a été relevé à 1,3 million d'euros. Contacté par les services fiscaux pour un éventuel redressement, Gilles Carrez fait ainsi partie des parlementaires -une soixantaine selon le Canard Enchaîné- visés par le fisc suite à leurs déclarations de patrimoine auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, créée après l'affaire Cahuzac en 2013.
Dans des déclarations à Médiapart, confirmées à l'AFP par son entourage, Gilles Carre