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Libération
Récit

Une Exposition universelle pour faire «du bien à la France»

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Jean-Christophe Fromantin (UMP) et Bruno Le Roux (PS) ont présenté leur rapport sur la candidature de la France à l'organisation de cet événement en 2025.
La Tour Eiffel, monument payant le plus visité du monde. (Photo Alain Jocard. AFP)
publié le 29 octobre 2014 à 21h40

Assiste-t-on à l'invention de la machine à remonter le moral ? En présentant mercredi le rapport de la mission d'nformation sur la candidature de la France à l'Exposition universelle 2025, Claude Bartolone, président de l'Assemblée, s'est adressé à Jean-Christophe Fromantin, président de la mission, et à Bruno Le Roux, son rapporteur, en résumant la commande par ces mots : «Nous vous avons confié la mission de nous faire reprendre souffle, de retrouver un goût négligé, le goût du rayonnement». Rien moins.

On pourrait croire qu'une exposition universelle est d'abord un moteur économique pour le pays qui l'accueille mais pas du tout. C'est une usine à rêves «pour faire du bien à la France», lit-on dans le rapport. «La France ne se projette plus elle-même et elle ne rêve plus beaucoup», a déploré Bruno Le Roux. Il se dit sûr que la dynamique d'un tel événement «constituerait un facteur important pour réconcilier la France avec elle-même». De son côté, Jean-Christophe Fromantin s'enthousiasme : «Quand je regarde l'audace qu'avaient avant nous nos compatriotes du XIXe siècle, je me dis qu'ils visitaient le champ de l'impossible !» Il faut retrouver «cette espérance dont la France a besoin».

Il faut aussi, a pointé Bruno Le Roux, travailler correctement le dossier. Entre les échecs aux JO de 2002 et 2008, et les renoncements de dernière minute pour les expositions de 1989 et 2004, la France ne s'est pas illustrée par son talent d