Dernière ligne droite pour Hervé Morin. Qualifié pour le second tour de l'élection à la présidence de l'UDI, le président du Nouveau Centre ne dispose plus que de quelques jours jusqu'à la fin de la campagne vendredi pour tenter de rattraper les quelques voix de retard sur son adversaire, Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), arrivé en tête d'environ 800 voix au premier tour. Lundi, dans un bar à bières du XIVe arrondissement de Paris, l'ancien ministre de Défense de Nicolas Sarkozy, accompagné de Rama Yade, candidate battue à la présidence du Parti radical (une des composantes de l'UDI), est venu papoter avec une trentaine de militants centristes serrés dans une salle à l'étage. Hervé Morin lance avant tout un appel la mobilisation de ses troupes suite à la faible participation (58,72%) qui avait marqué le premier tour.
«C'est une élection importante. La maison UDI n'est pas encore terminée. Le parti est encore faible et fragile et va être exposé aux vents de la présidentielle de 2017. Moi je veux que cette maison passe le cap de 2017», explique Hervé Morin. «L'élection du président de l'UDI n'appartient pas aux seuls électeurs de Sein