Il avait qualifié, mi-octobre, de «mascarade» la procédure d'exclusion dont il faisait l'objet à cause de l'affaire de fausses factures, et claqué la porte de l'UMP. Qui l'a laissée se refermer derrière lui. Le bureau politique de l'UMP a voté, ce mardi soir, l'exclusion de l'eurodéputé presque à l'unanimité : seules deux membres (sur une trentaine), François Grossetête et Michèle Alliot-Marie se sont abstenues. Autant dire qu'il n'y a plus personne à l'UMP, ou presque, pour défendre celui qui pourrait bien mouiller davantage une partie de la Sarkozie.
A lire aussi notre profil Jérôme Lavrilleux, bon élève embarrassant du Parlement européen
Ancien bras droit de Jean-François Copé, directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux avait avoué le 26 mai que des dépenses considérables, imputables à la campagne présidentielle, avaient en fait été prises en charge par l’UMP.
L'ancien chef de l'Etat a assuré avoir eu connaissance de l'existence de la société de communication Bygmalion après la campagne présidentielle, ce dont doutent ouve