Les députés écologistes ont observé mardi une minute de silence dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, contre la volonté du président Claude Bartolone (PS), à la mémoire de Rémi Fraisse, mort le 26 octobre lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens (Tarn).
L'ancienne ministre Cécile Duflot a commencé une question au gouvernement sur cette mort, avant d'annoncer qu'elle et ses collègues allaient observer une minute de silence. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone a alors rappelé que les minutes de silence à l'Assemblée étaient observées pour les décès «dans nos forces armées ou nos otages».
«Chacun a compris votre émotion, mais maintenant il faut poser votre question», a-t-il lancé à Cécile Duflot, qui a obstinément gardé le silence pendant une minute, debout ainsi que les autres députés écologistes. Elle a repris la parole au moment où Claude Bartolone allait la lui retirer.
De son côté,
Manuel Valls
(photo AFP) a affirmé mardi qu’on ne pouvait
«mettre dans le même paquet» «ceux qui s’opposent à un projet»
et
«ceux qui s’en prennent aux bâtiments publics et forces de l’ordre». «On ne peut pas mettre dans le même paquet ceux qui s’opposent à un projet, quels que soient leurs motifs, qui manifestent pacifiquement, qui y compris se sont désolidarisés des violences, et ceux qui s’en prennent aux bâtiments publics et aux forces de l’ordre»,
a déclaré le Premier ministre lors des questions au gouvernemen