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Minute de silence des écologistes à l’Assemblée pour Rémi Fraisse

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Refusée par le président de l’Assemblée, la minute d’hommage a été observée par les députés verts tandis que Claude Bartolone pressait Cécile Duflot de poser sa question.
L'ancienne ministre Cécile Duflot, le 8 octobre 2014 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo Stephane de Sakutin . AFP)
par AFP
publié le 4 novembre 2014 à 15h36
(mis à jour le 4 novembre 2014 à 16h25)

Les députés écologistes ont observé mardi une minute de silence dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, contre la volonté du président Claude Bartolone (PS), à la mémoire de Rémi Fraisse, mort le 26 octobre lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens (Tarn).

L'ancienne ministre Cécile Duflot a commencé une question au gouvernement sur cette mort, avant d'annoncer qu'elle et ses collègues allaient observer une minute de silence. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone a alors rappelé que les minutes de silence à l'Assemblée étaient observées pour les décès «dans nos forces armées ou nos otages».

«Chacun a compris votre émotion, mais maintenant il faut poser votre question», a-t-il lancé à Cécile Duflot, qui a obstinément gardé le silence pendant une minute, debout ainsi que les autres députés écologistes. Elle a repris la parole au moment où Claude Bartolone allait la lui retirer.

De son côté,

Manuel Valls

(photo AFP) a affirmé mardi qu’on ne pouvait

«mettre dans le même paquet» «ceux qui s’opposent à un projet»

et

«ceux qui s’en prennent aux bâtiments publics et forces de l’ordre». «On ne peut pas mettre dans le même paquet ceux qui s’opposent à un projet, quels que soient leurs motifs, qui manifestent pacifiquement, qui y compris se sont désolidarisés des violences, et ceux qui s’en prennent aux bâtiments publics et aux forces de l’ordre»,

a déclaré le Premier ministre lors des questions au gouvernemen