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Les gens

Cosse dénonce les «coups de menton» de Valls

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Sur fond de dissensions avec le gouvernement sur Sivens, la secrétaire nationale d’EE-LV appelle à plus de démocratie et accuse le Premier ministre de «mettre de l'huile sur le feu».
La sécrétaire nationale d'Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) à Pessac, Emmanuelle Cosse, en Gironde, le 23 août 2014 (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
publié le 5 novembre 2014 à 18h25

Ce n'est pas la dernière déclaration de la ministre de l'Ecologie qui va apaiser les tensions entre écolos et socialistes. A Sivens, «un ouvrage sera fait», a indiqué mardi soir Ségolène Royal à l'issue d'une réunion consacrée au barrage. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), Emmanuelle Cosse, est revenue sur ces crispations ce mercredi matin devant la presse.

La veille, lors de la séance de questions au gouvernement, Cécile Duflot et les députés écologistes ont tenté d’observer une minute de silence en hommage à Rémi Fraisse, vite interrompue par un rappel au règlement du président PS de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Emmanuelle Cosse a rappelé qu’après la mort de Clément Méric, en juin 2013, l’Assemblée nationale avait observé une minute de silence en mémoire du jeune homme assassiné par des militants d’extrême droite.

«Il y a un avant et un après Sivens», martèle la patronne des Verts. Je «n'oublie rien», dit-elle en écho aux déclarations de Cécile Duflot pour qui la mort de Rémi Fraisse est une «tache indélébile sur le gouvernement». Pas question néanmoins d'aller jusqu'à une rupture avec la majorité. La numéro 1 des Verts reste prudente, n'appelle pas à la démission immédiate du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, mais demande la tenue d'une enquête indépendante, rapid