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Récit

UDI : bisbilles et tensions pour les élections internes

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Plusieurs candidats à la succession de Jean-Louis Borloo dénoncent des irrégularités dans la procédure.
Jean-Christophe Lagarde, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, en mai 2013. (Photo Bertrand Guay. AFP)
publié le 5 novembre 2014 à 22h58
(mis à jour le 6 novembre 2014 à 11h41)

L’UDI aussi douée que l’UMP pour les contestations et bisbilles internes ? La formation de centre-droit créée par Jean-Louis Borloo en 2012 proclamait son ambition de pouvoir, un jour, supplanter son alliée naturelle à droite. En attendant, elle fait jeu égal pour l’organisation de ses élections internes et la désignation du successeur de l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti. Au point que la Commission nationale d’arbitrage et de transparence (Cnat) de l’UDI risque de connaître la même renommée, dans les prochains jours, que la fameuse Cocoe, la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales à l’UMP chargée, en novembre 2012, de trancher le conflit entre François Fillon et Jean-François Copé, rivaux tous deux pour la présidence de l’UMP.

Mercredi soir, le député de l'Eure Hervé Morin, président du Nouveau Centre, une des principales composantes de l'UDI, a organisé, au débotté, une conférence de presse pour dénoncer les manœuvres de son rival, Jean-Christophe Lagarde, député maire de Drancy (Seine-Saint-Denis). Motif de sa colère, un article du Point dénonçant les manœuvres de son adversaire pour gonfler les listes en sa faveur, notamment dans l'Hérault, département devenu par un tour de passe-passe la cinquième fédération de l'UDI en France métropolitaine. L'huissier chargé de contrô