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Désintox

Quand Marion Maréchal-Le Pen s'échine à ne pas comprendre la loi Taubira

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La députée frontiste affirme que la contrainte pénale permettra aux auteurs des nouveaux délits créés par la loi antiterrorisme d'échapper à la prison.
Marion Maréchal-Le Pen, en octobre à l'Assemblée. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
publié le 6 novembre 2014 à 13h27

«Il y a eu la création d’un délit qui était nécessaire d’ailleurs, qui est celui de l’entreprise individuelle terroriste, mais qui justement, à cause de la réforme Taubira, va conduire à une sanction hors les murs, un accompagnement socio-éducatif. Vous conviendrez que c’est assez dérisoire.»

Marion Maréchal-Le Pen, le 4 novembre sur RFI

INTOX. Interrogée sur la loi antiterroriste fraîchement adoptée, Marion Maréchal-Le Pen a évoqué mardi, lors de l'émission Mardi politique sur RFI, une réponse rendue «dérisoire» par l'existence de la réforme Taubira :

«Il y a eu la création d'un délit qui était nécessaire d'ailleurs, qui est celui de l'entreprise individuelle terroriste, mais qui justement, à cause de la réforme Taubira, va conduire à une sanction hors les murs, un accompagnement socio-éducatif. Vous conviendrez que c'est assez dérisoire».

L’argument avait été rodé fin octobre par la jeune députée sur les bancs de l’Assemblée nationale, dans le cadre de la discussion du même projet de loi, à propos d’un autre délit créé par le texte :

«La création du délit d’entreprise individuelle terroriste est indispensable afin d’appréhender ces nouveaux "loups solitaires", comme la presse aime à les définir. […] Dommage que votre récente réforme pénale rende sa sanction tout à f