Le show est désormais rodé. Pour sa huitième représentation, Nicolas Sarkozy a enclenché le mode pilote automatique. Mardi, à Nancy, il a servi pendant une heure et demie les mêmes coups de menton, vannes et intox qu'à Toulouse, Toulon, Nice, Vélizy, Saint-Cyr-sur-Loire, précédemment.
Toujours bien calé dans la caravane du Sarkotour, Désintox vous livre le désormais classique compte rendu des bobards du jour.
Une nouveauté…
Le public nancéien peut s’enorgueillir d’avoir eu la primeur d’une (petite) intox. Rebondissant sur l’actualité budgétaire, Nicolas Sarkozy a innové, en dénonçant le difficile accouchement du budget 2015, sous contrainte européenne (à voir à 10’20) :
«Le gouvernement cède à Bruxelles, au prix de 2 milliards d’euros d’impôts supplémentaires pour les entreprises et pour vous. Après 30 milliards d’impôts en deux ans, on rajoute 2 milliards de plus !»
Deux milliards d’impôts en plus pour passer le contrôle technique de Bruxelles ? C’en est un de trop. Pour rentrer dans les clous des exigences européennes, Bercy a effectivement trouvé miraculeusement 3,6 milliards d’euros. Environ 1,5 milliard d’euros doit provenir d’une baisse de la charge de la dette en 2015 et de l’ajustement de la contribution de la France au