Le gouvernement a martelé jeudi que les impôts n'augmenteront plus en France, après un cafouillage autour de cette promesse de François Hollande, qui laisse les économistes perplexes. Le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, a jeté le trouble en tout début de journée sur RTL en déclarant : «On ne peut pas graver dans le marbre une situation qui dépend d'un contexte international que nous ne maîtrisons pas.» Il répondait à la question : «Et l'année prochaine, dans le budget de l'année prochaine, il n'y aura aucune augmentation de rien, de quoi que ce soit ?»
François Hollande avait affirmé la semaine dernière qu'«à partir de l'année prochaine, il n'y aura(it) pas d'impôt supplémentaire sur qui que ce soit». Plus tard jeudi matin, Christian Eckert a rectifié ses propos auprès de l'AFP, affirmant que «l'engagement du président de ne pas décider d'augmentations supplémentaires d'impôts pour qui que ce soit à partir de 2015 [serait] tenu.» Allant ensuite encore plus loin, Christian Eckert a dit devant des journalistes, à l'Assemblée nationale, qu'il n'était pas exclu de procéder même à des «des baisses d'impôt supplémentaires» d'ici à 2017, affirmant même que «c'était un objectif».
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a lui levé toute ambiguïté en déclarant depuis le perron du palais de l'Elysée : «On me disait "est-ce que la porte est entrouverte ?" La porte est fermée. Le président de la République a