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Récit

Le grand oral familial, passage obligé des candidats à l'UMP

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Nicolas Sarkozy à la reconquête de l'UMPdossier
Mariton, Le Maire et Sarkozy interviennent ce samedi devant le Sens commun, mouvement affilié à l'UMP né dans le sillage de la Manif pour tous.
Nicolas Sarkozy à Saint-Etienne, le 13 novembre. (Photo Jeff Pachoud. AFP)
publié le 14 novembre 2014 à 17h50

Ce sera leur figure imposée. Pour l'unique fois de la campagne, les trois candidats à la présidence de l'UMP vont se retrouver au même endroit, ce samedi après-midi dans le XVe arrondissement de Paris, à l'invitation de Sens commun, mini-mouvement affilié à l'UMP. Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Mariton seront priés de dire combien leur est chère la famille traditionnelle et, plus délicat, de détailler ce qu'ils comptent faire de la loi sur le mariage pour tous si la droite revient au pouvoir. «Le Président dira ce qu'il voudra, il n'est pas non plus convoqué devant un tribunal», avertit un sarkozyste.

Et pourtant Sens commun, né en juin 2013 des rangs de la Manif pour tous, a réussi un tour de force alors que Nicolas Sarkozy a refusé tout débat avec ses rivaux : réunir les trois concurrents, qui ne seront certes pas face-à-face, mais se plieront successivement à un exercice de questions-réponses de 20 minutes. «On n'est pas monomaniaques sur le mariage», jure Madeleine Bazin de Jessey, 25 ans, porte-parole de Sens commun, qui assure que d'autres sujets seront abordés. La première question portera toutefois sur leur intention d'abroger la loi Taubira. Un sujet évidemment crucial pour les 5 000 membres de Sens commun (dont Frigide Barjot, annoncée à la réunion), qui feront partie des 268 341 adhérents UMP à voter le 29 novembre. Les trois candidats ne s'y trompent pas et voient dans l'ora