Le centre droit a désormais un nouveau patron. Au terme d'un congrès sans grande ferveur, samedi, à la maison de la Mutualité, Jean-Christophe Lagarde, député maire de Drancy a succédé à la tête de l'UDI à Jean-Louis Borloo, le vibrionnant ancien ministre de la Ville et de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy. «Il est clair que ce congrès ne nous sert pas de levier», constate, dépité, Yves Jégo, président par intérim de l'UDI après le départ de Borloo pour raisons de santé et candidat en tandem avec l'ex UMP Chantal Jouanno.
La fin de la campagne de second tour qui opposait Jean-Christophe Lagarde à Hervé Morin, l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy a, en effet, été marquée par des accusations assez lourdes à l'encontre du nouveau leader de la famille centriste. Jean-Christophe Lagarde s'est vu reproché des pratiques népotistes et d'avoir fabriqué à tours de bras des adhérents «de papiers». Du coup, Hervé Morin, sur le parvis de la Mutualité, face à quelques interlocuteurs, se posait «en vainqueur moral de cette élection. Je ne ferais pas de recours. La page est tournée. On ne va pas refaire le match 200 fois».
Mais le patron du Nouveau Centre, un des principales composantes de l'UDI avec le Parti Radical Valoisien annonce qu'il va réunir ses troupes le 6 décembre prochain afin de «s'organiser, de peser et d'être entendu» au sein de l'UDI. Pas question pour lui d'abandonner sa petite boutique politique . Comme aux plus belles heures de