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Libération

L’avocat de Dassault nie les accusations mais ne répond pas sur le fond

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publié le 18 novembre 2014 à 20h16

Mardi, Libération et France Inter révélaient que Serge Dassault s'est fait livrer 53 millions d'euros en liquide en dix-sept ans par son comptable suisse, mis en examen pour «complicité d'achats de votes» dans l'affaire de corruption électorale présumée à Corbeil -Essonnes. La veille, nous avions contacté par SMS l'avocat de Dassault, Pierre Haïk. Nous lui avions demandé ce que son client, ancien maire de Corbeil (1995-2009) mis en examen pour «achats de votes», avait fait de ses liasses de billets. Et si ses comptes à l'étranger qui ont financé les remises de cash étaient déclarés au fisc.

Mardi, nous avons finalement reçu une réponse de Me Haïk : «Dans un article qui pratique délibérément l'amalgame, Libération croît révéler l'existence d'un compte luxembourgeois de Serge Dassault et laisse faussement penser que les sommes retirées de ce compte auraient contribué à alimenter l'activité politique de ce dernier. Serge Dassault réaffirme qu'il n'a jamais procédé à aucun achat de votes», souligne l'avocat, qui précise : «Le compte luxembourgeois évoqué par Libération est le compte historique de ses parents, Marcel et Madeleine Dassault, qui a été ouvert dans les années 60 par ces derniers. Serge Dassault et son frère Claude n'en ont été les bénéficiaires qu'après le décès de leur père, en 1986. Il doit être par ailleurs souligné que ce compte est connu de l'administration fiscale française puisqu'il a fait l'o