Jean-Marc Todeschini, ancien questeur du Sénat sous la présidence du socialiste Jean-Pierre Bel, ne met pas les pieds en terre inconnue. Le successeur de Kader Arif au secrétaire d’Etat aux anciens combattants connaît la maison des combles à la cave pour avoir occupé les fonctions de chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret, l’actuel président de la région Lorraine et titulaire de cette fonction sous le gouvernement Jospin en 1997.
Deux Lorrains pour deux parcours politiques quasi calqués l’un sur l’autre. Le tout nouveau ministre en charge de la mémoire combattante s’inscrit dans les pas de son prédécesseur, Jean-Pierre Masseret ayant grandement contribué à faire de Jean-Marc Todeschini un sénateur puis un ministre.
Barbe très IIIe République et petites lunettes, cet ancien instituteur devenu inspecteur de l’Education nationale possède tous les attributs du parfait militant socialiste, enfant de l’école laïque et républicaine. Ce poste vient couronner un parcours où il aura franchi toutes les étapes et connu tous les mandats. De simple adjoint au maire de la commune de Talange (Moselle) de 1983 à 1989 puis de 1995 à 2014 tout en siégeant au conseil régional (1998-2001). Il est élu à la Haute Assemblée en 2001.
Jean-Marc Todeschini arrive à ce petit ministère après les grandes commémorations du débarquement et du centenaire de la Première Guerre mondiale. Mais avec du pain sur la planche. Le travail d'un secrétaire d'Etat aux anciens combattants ne consiste pas seulement à pr