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Tribune

Le passe unique de transports, une mesure de justice et de progrès social pour les Franciliens

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Une trentaine d’élus d'Ile-de-France signent une tribune adressée aux parlementaires en faveur du tarif unique du passe Navigo.
. (Illustration Stefano Rossetto)
par Claude BARTOLONE, (président de l’Assemblée nationale) et Jean-Paul Huchon, (président de la région Ile-de-France) ) et une trentaine d'élus franciliens
publié le 25 novembre 2014 à 14h38

Vivre en Ile-de-France, c’est bouger. Souvent, un Francilien choisit son logement, et un patron installe son entreprise, en fonction de la ligne de transports qui passe à proximité. Parce que se déplacer est indispensable, parce que la mobilité est créatrice de richesses.

Mais pour tous ceux qui n’ont pas le choix de leur logement, pour tous les territoires éloignés des centres urbains ou qui sont mal reliés au réseau, elle produit aussi de l’exclusion. La mobilité est ce qui nous rassemble. Mais l’accès à la mobilité reste encore ce qui nous sépare. Réduire cette exclusion, faire progresser l’accès de tous à la mobilité tout en faisant progresser l’attractivité de nos territoires, c’est le combat politique que nous menons.

Cette exclusion, l’Etat l’a longtemps sous-estimée, préférant investir dans la grande vitesse plutôt que dans les trains de banlieue, longtemps considérés comme négligeables.

En 2007 encore, lorsque la majorité précédente a imaginé le Grand Paris, elle a choisi d’investir exclusivement des milliards dans des liaisons rapides entre des pôles d’excellence plutôt que dans les lignes fréquentées tous les jours par les Franciliens.

Il a fallu que la gauche mène le combat pour que le Grand Paris soit bien dédié aux transports du quotidien et que les efforts nécessaires soient engagés sur l’un des réseaux les plus sollicités au monde.

Aujourd’hui, avec l’appui du gouvernement, le cadre est posé : à terme, les chantiers que nous avons lancés permettront à 90% des Fran