Menu
Libération
récit

Gauche et droite s’affrontent sur la reconnaissance de la Palestine

Article réservé aux abonnés
Alors que les députés doivent voter mardi sur une résolution du PS, Laurent Fabius propose que Paris accueille une nouvelle conférence internationale et se donne deux ans pour trouver une «solution négociée».
La présidente (PS) de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée, Elisabeth Guigou, ce vendredi. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
publié le 28 novembre 2014 à 16h26

La gravité du sujet n'a guère retenu les députés pressés de rentrer dans leur circonscription pour le week-end. Ce vendredi, ils n'étaient qu'une cinquantaine à débattre de la proposition de résolution PS sur la reconnaissance de l'Etat palestinien, même si l'hémicycle devrait être plein mardi, pour le vote. Le texte, sans valeur contraignante mais à haute teneur symbolique, affirme que «le statu quo est intenable» et «invite le gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine en vue d'obtenir un règlement définitif du conflit».

De chaque côté, les plus mobilisés sont là. Dans les rangs très clairsemés de l'opposition, on retrouve les plus farouches détracteurs de la résolution : Pierre Lellouche, les très pro-israéliens Claude Goasguen, Christian Estrosi, Hervé Mariton et, pour l'UDI, Meyer Habib, etc. A gauche, les communistes, historiquement militants de la cause palestinienne, ne manquent pas une miette des débats, ainsi que les socialistes à l'initiative du texte, Benoît Hamon, François Loncle, Gwenegan Bui.

Ceux-là affichaient pourtant, il y a encore quelques semaines, l'espoir de réunir une large majorité. Ils ont pris garde à ne pas gêner l'exécutif, une délégation de parlementaires PS a d'ailleurs été reçue par Laurent Fabi