Marine Le Pen a été réélue dimanche, sans adversaire, présidente du Front national lors du XVe Congrès de son parti à Lyon, et a choisi cette occasion pour rafraîchir l’organigramme du parti où elle renforce ses positions. Élue en janvier 2011 une première fois à Tours, alors qu’elle était opposée à Bruno Gollnisch pour succéder à son père, le cofondateur du parti, Marine Le Pen entame un deuxième mandat auréolée de succès électoraux manifestes en 2014, aux municipales, aux sénatoriales et surtout aux européennes.
Sans adversaire, Marine Le Pen a recueilli sans surprise 100% des suffrages exprimés: il y a eu 22.329 votants et seulement... 17 bulletins nuls, d’après les chiffres communiqués à l’AFP par celui qui est désormais 1er vice-président chargé des affaires juridiques, Jean-François Jalkh. Seuls 42.100 des 83.000 adhérents étant à jour de cotisation et donc autorisés à voter, Jean-François Jalkh a annoncé un taux de participation de «53%».
«On est chez nous»
Forte de sondages la plaçant en tête d'un premier tour prochain de l'élection présidentielle, Marine Le Pen s'en est pris directement à François Hollande et à Nicolas Sarkozy, redevenu président de l'UMP samedi, les accusant d'avoir «tout raté» devant plus de 3.000 adhérents enthousiastes scandant «On est chez nous» et agitant des drapeaux tricolores.
«Ils se bagarrent aujourd'hui pour savoir qui montera sur la deuxième marche» lors de l'élection présidentielle en 2017, a-t-elle moqué. Sous-entendu: derrière e