Une étape. En réunissant ce samedi plusieurs centaines de militants socialistes dans un gymnase du XIVe arrondissement de Paris, le collectif «Vive la gauche» a rappelé qu'au sein du PS, le feu couve toujours contre la politique de François Hollande et Manuel Valls. Certes, les projets de lois de finances sont passés sans trop de frayeurs pour le gouvernement. Certes, les parlementaires dits «frondeurs» n'ont pas «réorienté» la politique du président de la République. Personne n'a voulu aller jusqu'à faire tomber Manuel Valls par peur de la dissolution. Mais toute cette frange du PS allant des plus à gauche à quelques proches de Martine Aubry et ex-strausskahniens «chemine», «avance», «se renifle»…
Pour aller où? «That's the point!» sourit Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne. La logique voudrait que tout ce petit monde – qui ne se connaît que trop bien – se retrouve au prochain congrès du PS, début juillet. Beaucoup imaginent déjà une grande motion obligeant François Hollande à une réorientation de sa politique. Mais compte tenu du rythme d'enfer de ce quinquennat, personne n'est capable de savoir à quoi ressemblera la majorité dans sept mois. D'autant plus qu'entre-temps,