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Des députés socialistes appellent Sarkozy à renoncer à ses privilèges d'ancien président

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Dans une tribune, plusieurs élus de gauche déclarent que le nouveau président de l'UMP a «perdu sa neutralité».
Nicolas Sarkozy au siège de l'UMP à Paris le 1er décembre 2014 (Photo Miguel Medina. AFP)
par AFP
publié le 4 décembre 2014 à 14h49

Plusieurs députés socialistes ont demandé que Nicolas Sarkozy renonce à ses avantages d’ancien président de la République, y compris son indemnité, maintenant qu’il est redevenu le chef de l’UMP.

«Il bénéficie, en plus de son salaire d'ancien président et de l'ensemble des ses indemnités d'ancien élu, d'un certain nombre d'avantages, et notamment d'un cabinet conséquent payé par le contribuable», soulignent les députés Yann Galut, Alexis Bachelay, Colette Capdevielle et Marie-Anne Chapdelaine, membres du collectif «La Gauche forte» dans une tribune consultable sur le site de L'Obs.

«À la suite de son élection à la tête de l'UMP, l'ancien président perd sa neutralité. Il ne peut être à la fois arbitre et acteur de la vie politique nationale», estiment-ils. Selon les élus, l'ancien président doit «renouveler son engagement à ne pas siéger au Conseil constitutionnel (dont il est membre de droit), comme il l'avait affirmé en juillet 2013, et prouver qu'il renonce à l'ensemble de ses indemnités d'ancien président».

Même discours mercredi soir du ministre des Finances, Michel Sapin. «Je pense qu'il doit y renoncer. Il était ancien président de la République, il est maintenant président d'un parti politique», a dit Michel Sapin en réponse à une question sur Canal+. «Il doit donc avoir tous les attributs d'un président de parti politique mais pas ceux d'un ancien président de la République», a-t-il ajouté.

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