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Libération

L'enquête sur le financement des campagnes FN étendue à la présidentielle de 2012

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Le parquet de Paris avait ouvert, en avril 2014, une enquête préliminaire portant sur les cantonales de 2011 et les législatives de 2012, pour «escroquerie en bande organisée» et «faux et usage de faux».
Marine Le Pen à Lyon, le 30 novembre. (Photo Bruno Amsellem. Signatures)
par AFP
publié le 4 décembre 2014 à 15h28

L'enquête sur le financement des campagnes électorales du Front national, qui concernait les cantonales de 2011 et les législatives de 2012, a été élargie en septembre à la présidentielle de Marine Le Pen en 2012, a appris jeudi l'AFP de source proche du dossier. Après une enquête préliminaire, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire en avril 2014, confiée aux juges Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi, pour «escroquerie en bande organisée» et «faux et usage de faux».

En septembre, le parquet a élargi l’enquête à la présidentielle de 2012, qui n’était jusque-là pas visée, a indiqué la source proche du dossier. Cette extension permet aux juges de s’intéresser également à cette campagne où Marine Le Pen s’était hissée à la troisième place au premier tour, avec 17,9% des voix. Comme l’avait révélé le site d’information Mediapart fin octobre, le parquet avait aussi étendu l’enquête à des faits de «blanchiment en bande organisée».

Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier.

A l’origine, l’enquête porte sur le rôle joué auprès des candidats frontistes aux législatives par le parti personnel de Marine Le Pen, Jeanne, et la société Riwal, dirigée par un proche de la présidente du FN, Frédéric Chatillon, un ancien responsable du syndicat étudiant d’extrême droite GUD. Or, Riwal a également facturé se