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Enfouissement de déchets nucléaires: les écologiste veillent au grain

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Après avoir obtenu la suppression de l'article de la loi Macron permettant le projet Cigéo, les écologistes mettent en garde contre un autre passage en force.
Au laboratoire de Bure (Moselle), en février. (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
publié le 5 décembre 2014 à 18h04

Jamais deux sans trois ? Elus écologistes et ONG ont peu goûté la tentative de passage en force du gouvernement sur le projet Cigéo de stockage de déchets radioactifs et promettent de veiller au grain à l'avenir. Sous leur pression, l'article ouvrant la voie à une phase industrielle pilote d'enfouissement de ces déchets en couche géologique profonde a été retiré du projet de loi Macron, comme le révélait Libération jeudi. Ces dispositions avaient subi le même sort à l'automne, quand le gouvernement avait essayé d'inscrire Cigéo dans le marbre de la loi sur la transition énergétique.

L’article supprimé dans le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité - numéro 53 dans la version du texte de loi soumis au conseil d’Etat - confirmait l’impératif de réversibilité de l’enfouissement et le complétait par l’obligation régulière d’exercices.

«Devant la volonté répétée du gouvernement de faire l'économie d'un tel débat (de société, ndlr) et d'imposer coûte que coûte le projet d'enfouissement des déchets radioactifs, le Réseau Sortir du nucléaire reste vigilant: Cigéo refera-t-il surface au détour d'un autre projet de loi», s'interroge l'organisation dans un communiqué. Pour les militants, le projet, qui doit s'installer sur la commune de Bure dans la Meuse, doit être purement et simplement écarté. «Dangereux, absurde et ruine