Lundi, pour la première fois depuis le vote de la carte des 13 régions, les trois présidents socialistes de la future entité Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes se sont rencontrés à Limoges. L'occasion pour eux de divulguer leurs ambitions pour cet ensemble qui englobera presque un quart du territoire national.
«Consolider et amplifier nos leaderships, tel est le projet» a résumé Jean-François Macaire, président du Poitou-Charentes. La future grande région est selon lui «une opportunité» avec, pour son homologue aquitain, Alain Rousset, «un potentiel énorme».
Au printemps dernier pourtant, cette belle entente n’était pas écrite. Jean-Paul Denanot, ancien président de la région Limousin, devenu député européen, avait d’abord exprimé ses réserves sur la réforme qui consistait selon lui en un reflux du service public, sans garantie d’économies à la clé. Démarche dans laquelle il avait été appuyé par la présidente socialiste du conseil général, qui y voyait une décentralisation à l’envers. Mais devant l’évidence d’une réforme, tous deux avaient rapidement choisi leur camp, celui de la belle Aquitaine, plus séduisante tant économiquement qu’en termes d’aura, que le mariage avec le Centre, un temps évoqué.
Poitou-Charentes Aquitaine Limousin vs France
Côté grand public, le pari n’était pas gagné. Début juillet, les médias locaux diffusa