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Libération
Récit

Arthaud (LO) : «Sortir de la maison de fous» du capitalisme

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La porte-parole de Lutte ouvrière tenait conférence de presse au lendemain du congrès à huis clos du parti trotskiste.
Nathalie Arthaud, en décembre 2012. (Photo Patrick Kovarick. AFP)
publié le 8 décembre 2014 à 15h40

«Faire entendre le camp des travailleurs», inlassablement. C’est le combat de Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière (LO), qui s’exprimait ce lundi matin devant la presse. Au lendemain du congrès de son parti - 8 000 adhérents revendiqués - qui s’est tenu samedi et dimanche «en région parisienne» (on n’en saura pas plus) et à huis clos.

L'occasion pour l'ex-candidate à la présidentielle de 2012 (0,56%), de réaffirmer les fondamentaux de LO. Elle souhaite ainsi «reconstruire un parti ouvrier», pour que «le mouvement ouvrier, fort dans le passé, reparte de l'avant». Un registre sur lequel LO prétend avoir le monopole du «combat contre l'organisation capitaliste de l'économie dans une perspective communiste». Et pour «sortir de la maison de fous» qu'est selon elle le capitalisme, Nathalie Arthaud veut multiplier «les activités dans les entreprises, les quartiers, les villes populaires», appelant «à la mobilisation» au-delà des élections. «Il y aura forcément des luttes et une colère qui finira par exploser», veut croire la leader trotskiste, qui a succédé à Arlette Laguiller, six fois candidate à la présidentielle de 1974 à 2007.

Présent partout aux régionales

Après avoir présenté 200 listes autonomes aux municipales de mars et des listes dans les huit circonscriptions des élections européennes, en juin, LO aborde les scrutins de l'année 2015 avec deux stratégies différentes. Parce qu'elles apportent peu de visibilité, les départe