«Les citoyens peuvent changer la donne.» C'est armée de cette conviction que l'ONG Transparency France a lancé mardi, journée internationale de la lutte contre la corruption, son site Agir contre la corruption. Six outils simples y sont présentés avec pédagogie aux internautes, afin de les responsabiliser à la lutte contre la corruption. Des formations en ligne sont même disponibles. Un formulaire a également été mis en place pour que les citoyens puissent signaler tout manquement à la loi constaté chez leurs élus. Les responsables de Transparency France comptent donc sur le sens civique des Français pour faire progresser la lutte contre la corruption. «On espère assister à une prise de conscience citoyenne», confirme le chargé de communication de l'association.
Les irrégularités constatées par le public, si elles sont avérées, seront remontées pour être traitées par une institution compétente. En effet, la branche française de Transparency International, une ONG fondée en Allemagne en 1993, est agréée pour saisir la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique (HATVP), autorité administrative créée en octobre 2013 suite à l'affaire