Le projet de loi Macron pour «libérer le potentiel inexploité de croissance et d'activité» a été adopté mercredi en conseil des ministres puis défendu avec fermeté par le Premier ministre Manuel Valls face aux contestations arrivant d'une partie de la gauche et des professions juridiques. «C'est une loi de progrès et de liberté et là je reprends les mots prononcés par le président de la République», a déclaré Manuel Valls à l'Elysée lors d'une conférence de presse de présentation du texte.
Les mesures doivent produire dès «l'été prochain» des effets concrets pour les ménages et les entreprises, en élargissant notamment les possibilités du travail dominical. «Cette loi ne sert qu'un intérêt, l'intérêt général. Elle vise à améliorer concrètement et rapidement la vie des Français», a fait valoir Manuel Valls, avant de passer la parole au ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
Le projet de loi doit «redonner de la vitalité à l'économie française» et «n'enlève rien à personne», a assuré le jeune ministre pour lequel la loi pour la Croissance et l'Activité représente un baptême du feu. Le projet articulé en trois chapitres «libérer», «investir» et «travailler», propose des mesures multiples touchant les professions juridiques réglementées, libérant l'offre de transport par autocar, ou rendant plus accessible le permis de conduire mais l'un des points les plus controversés concerne le trav