Malheureux concours de circonstance : alors que sa promotion dans l’équipe dirigeante de l’UMP fait polémique, Guillaume Peltier vient de passer plusieurs heures en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour favoritisme. Circonstance aggravante : la société Bygmalion est au cœur de l’affaire.
Une vraie tuile pour Nicolas Sarkozy qui a dû taper sur la table pour imposer Peltier, très contesté à l’UMP en raison de ses affinités avec l’extrême droite.
L’histoire qui rebondit aujourd’hui démarre à la fin de l’été 2012. A l’époque, l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy n’a pas encore éclaté. Et si Bygmalion, fondée en 2008 par les plus proches collaborateurs de Jean-François Copé, a déjà décroché force contrats avec des élus UMP, elle n’est encore connue que des seuls initiés. L’entreprise de Peltier, Com +, est un peu sa petite sœur, parrainée par Bastien Millot, cofondateur de Bygmalion. Avec le même type de prestations : des enquêtes d’opinion pour les collectivités locales, de droite de préférence.
Juteux. Jouant habilement de sa double casquette d'homme politique et de spécialiste des sondages, Peltier fait fructifier ses réseaux et décroche rapidement de juteux contrats. «On le voyait partout : des humanistes du centre droit aux durs de la Droite populaire, tout le monde l'invitait pour entendre ses analyses», se souvient un parlementaire UMP. Devenu incontournable, ce disciple de Patrick Buisson fonde, après la défaite d