Après les députés, le Sénat a voté jeudi une résolution demandant la reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France et «une reprise sans délai» des négociations israélo-palestiniennes. La résolution défendue par les socialistes, les écologistes et les communistes, et qui n'a qu'une valeur symbolique, a été votée par 154 voix contre 146.
Pour l'auteur de la résolution Gilbert Roger (PS), la reconnaissance de l'Etat palestinien est «le premier pas d'une relation d'égal à égal entre Israël et les Palestiniens» et «la condition sine qua non de l'ouverture de véritables négociations».
L'opposition a fait valoir que l'initiative en ce domaine revient au gouvernement. «C'est au gouvernement d'avoir la main en matière d'Affaires étrangères, et seul la main», et «nous Parlement n'avons pas les éléments, ce qui veut dire en clair que l'interférence n'a pas de sens», a affirmé Roger Karoutchi (UMP).
«Le Parlement ne maîtrise ni le calendrier, ni le cours des négociations», a renchéri son collègue UMP Christian Cambon, ajoutant : «les Palestiniens méritent mieux qu'une reconnaissance de papier.»
Les centristes se sont montrés plus partagés : si Amaur