Jean-Noël Guérini n'en a pas fini avec son affaire de licenciement présumé abusif de son ex-collaborateur. Le parquet a fait appel jeudi de la décision du tribunal correctionnel de Marseille de relaxer l'ex-patron du PS des Bouches-du-Rhône.
Lundi, le tribunal avait relaxé Jean-Noël Guérini, désormais à la tête d'un parti concurrent du PS, considérant que les faits de détournement de fonds publics, pour lesquels il était poursuivi, n'étaient «pas caractérisés». Son ex-collaborateur, Jean-David Ciot, aujourd'hui patron du PS des Bouches-du-Rhône, a lui aussi été relaxé.
A l'audience, le procureur avait requis un an d'inéligibilité et six mois de prison contre les deux prévenus, évoquant un «licenciement aberrant» et s'interrogeant sur l'absence de préavis de licenciement, qui prouvait selon lui «l'intentionnalité» des deux prévenus.
La justice soupço