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Les gens

L'UMP démissionne sa secrétaire nationale trop proche de l'extrême droite

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Fatima Allaoui est également membre du Siel, un micro parti affilié au Rassemblement bleu Marine.
Samedi, devant le siège de l'UMP. (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 15 décembre 2014 à 10h41
(mis à jour le 15 décembre 2014 à 16h16)

Dimanche soir,

conseillère régionale du Languedoc-Roussillon, nommée secrétaire nationale de l’UMP à la formation professionnelle, était issue du Siel, un micro parti affilié au Rassemblement bleu Marine. Une promotion finalement assez brève. Ce lundi après-midi, l'UMP a finalement décidé de la démettre de ses fonctions.

Dans un bref communiqué, la nouvelle numéro 2 du parti Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait promue la jeune femme, explique que Fatima Allaoui, «qui n'avait jamais laissé transparaître la moindre ambiguïté à l'égard du Front national et des partis d'extrême droite, a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d'extrême droite». Et conclut, lapidaire : «Dans ces conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée.»

Ce lundi matin Nathalie Kosciusko-Morizet  avait déjà fait part de sa surprise au micro de France Info: «J'ai proposé cette jeune femme dont j'ai trouvé qu'elle avait un parcours de qualité, une jeune femme qui avait de bonnes compétences, conseillère régionale UMP du Languedoc-Roussillon et par ailleurs un parcours issu de la diversité et je souhaite promouvoir dans l'organigramme du parti des personnes avec des profils différents», a d'abord expliqué NKM sur France Info. Avant d'assurer : «Je ne savais absolument pas – pour tout dire, si c'est vrai, elle nous l'avait caché – qu'elle avait eu cette aventure politique, et je la recevrai dès cet après-midi. S'il était confirmé qu'elle nous avait cach