Chez les radicaux de gauche, la guéguerre entre Jean-Michel Baylet et Paul Giacobbi continue. Dernier épisode en date : début décembre, le second, député de Haute-Corse, n'a fait aucune déclaration de «rattachement à un parti ou groupement politique». Chaque année, les parlementaires français doivent en effet se déclarer pour permettre à leur formation politique de toucher une part du financement public.
Giacobbi est pourtant membre du Parti radical de gauche (PRG) que dirige… Baylet. «Résultat : c'est une perte de 40 000 euros pour le parti», se désole un haut dirigeant du PRG. Pour une formation qui avait plus de 2 millions d'euros de budget en 2012 et dont le financement public représente plus de 60% (dont plus de 840 000 euros via la «deuxième fraction» issue de ces déclarations de «rattachement»), ce n'est pas une petite somme. Pourquoi cette non-déclaration ? A la direction du PRG, on voit cela comme une petite vengeance du président du conseil exécutif de Corse après une interview donnée par Baylet à Corse-Matin fin août.
Le président du PRG et désormais ex