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Libération
31 raisons de sauver 2014 (26)

Et Sarkozy revint... sans le triomphe promis

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Pendant tout le mois de décembre, retour sur les quelques bons moments de l’année écoulée.
Nicolas Sarkozy en meeting le 15 novembre. (Photo Sébastien Calvet )
publié le 26 décembre 2014 à 7h34
(mis à jour le 26 décembre 2014 à 7h49)

Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’Avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, un ex-président qui n’a pas vraiment réussi son retour.

On allait voir ce qu’on allait voir : l’opération «restore hope à l’UMP» serait forcément un formidable succès. Les antisarkozystes les plus obstinés en seront pour leurs frais : le patron était de retour et rien ne serait plus comme avant. Sans coup férir, l’irremplaçable Sarkozy allait remonter sur son trône. C’était écrit. De Brice Hortefeux à Nadine Morano, en passant par le discret mais incontournable stratège Pierre Giacometti, tous les fidèles de l’ancien chef de l’Etat nous expliquaient que le bulldozer Sarko allait faire le ménage. Le vieux Juppé ? Balayé ! Le fourbe Fillon ? Enterré ! Quant aux Xavier Bertrand et autre Bruno Le Maire, ils auront tôt fait de rentrer dans le rang pour s’attirer les bonnes grâces du leader maximo. D’un mot : personne «n’aurait les couilles».

Cette histoire, on s'était presque résigné à y croire. Ainsi va, nous disions-nous, la vieille droite bonapartiste, incurablement imprégnée de sa culture du chef. Juppé et Fillon n'avaient à s'en prendre qu'à eux-mêmes et à leur naïveté. Ils avaient