Menu
Libération

La dissolution des Jeunesses nationalistes et de l'Œuvre française confirmée

Article réservé aux abonnés
Le Conseil d'Etat a rejeté les recours déposés par ces deux groupuscules d'extrême droite, dissous à la suite de l'affaire Méric.
Le fondateur des Jeunesses Nationalistes Alexandre Gabriac et le président de l'Œuvre Française Yvan Benedetti, lors d'une conférence de presse à Paris le 28 octobre 2013. (Photo AFP)
par AFP
publié le 30 décembre 2014 à 16h03

Le Conseil d'État a rejeté mardi les recours déposés par deux groupuscules d'extrême droite, l'Œuvre française et les Jeunesses nationalistes, contre leur dissolution en juillet 2013, dans la foulée de la mort de Clément Méric. La haute juridiction a suivi les conclusions du rapporteur public qui, lors de l'audience du 3 décembre, avait estimé justifiés les critères de «provocation à la haine et de constitution de milice privée» qui à eux seuls pouvaient expliquer la dissolution de deux structures.

L’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes avaient été dissoutes par deux décrets du 25 juillet 2013 dans la foulée de la mort à Paris du militant d’extrême gauche Clément Méric lors d’une bagarre avec des militants proches d’un autre mouvement d’extrême droite, qui a également été dissous.

«Il n'y a pas de place dans notre pays pour la haine, la xénophobie, l'antisémitisme ou des actes anti-musulmans», avait alors jugé Manuel Valls, à l'époque ministre de l'Intérieur, qui avait qualifié l'Œuvre française de «matrice de l'extrême droite». «A moins de nous dissoudre dans l'acide, Manuel Valls nous trouvera toujours en travers de sa route