Alain Juppé droit dans ses bottes sur la primaire. Le candidat à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017 a cité, lundi lors de ses vœux à la presse, «trois sujets de vigilance» quant à l'organisation de cette consultation, tout en rappelant que, si elle n'était «pas suffisamment ouverte», il se réserverait «le droit de ne pas [se] sentir lié par le résultat» et de présenter une candidature indépendante. Pour le maire de Bordeaux, cette primaire, qu'il verrait bien «mi-2016, une bonne date», doit être «largement ouverte à tous ceux qui ne veulent pas du FN et à tous ceux qui pensent que l'expérience en cours doit être interrompue». D'abord il y a la question de savoir «qui [les]organise» : ce doit être «une instance indépendante et pas simplement un parti politique». Ensuite il y a les modalités du vote physique - et non électronique - qui doit se faire dans des bureaux de «vote suffisamment nombreux et bien répartis». Et qui pourra voter ? La formule toute personne qui «adhère aux valeurs républicaines de la droite et du centre, me convient», a dit Juppé. Voilà Nicolas Sarkozy prévenu.
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Alain Juppé, des vœux vigilants
publié le 12 janvier 2015 à 19h56
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