«Quand on a le cœur à gauche, il faut toujours garder à l’esprit que la gauche n’appartient à aucune étiquette. Seul le peuple de gauche en est le véritable propriétaire. C’est dans cet esprit que l’union prend tout son sens, sur les plans historique et électoral. La famille de la gauche, c’est toute la gauche. Pour être elle-même, pleinement, elle doit être unie sur ses valeurs, ses principes, son idéal égalitaire. On peut regretter que cette évidence ne se soit pas imposée lors de ces élections. En Essonne, où nous avons su créer le rassemblement de la gauche le plus abouti en France pour ces départementales via un accord global sur l’ensemble des 21 cantons avec EE-LV et le PRG et un accord sur 8 cantons avec le PCF, il y a eu une prime incontestable à l’union.
«L’union, nous l’avons bâtie sur un programme résolument à gauche, sur la défense des services publics, sur notre engagement à soutenir tous les Essonniens et sur l’amplification de nos politiques innovantes dans tous les secteurs où le département est compétent, à commencer par l’éducation, la jeunesse et le social. C’est parce que toute la gauche essonnienne a fait l’effort, comme depuis 1998, d’être unitaire que nous y sommes arrivés. La question n’est pas de savoir à quel prix on fait l’union, la politique consistant à produire du compromis, c’est son sens premier. Mais, au contraire, quel est le prix de la désunion ? Sur le canton symbolique de Corbeil-Essonnes, la désunion s’est payée cash par notre élimination au premier tour. Aujourd’hui, grâce à la dynamique de ce front commun, l’Essonne, où nous étions donnés battus, peut rester à gauche. L’union est un combat et c’est en le menant qu’on construit les victoires.»