Dimanche soir, tout le monde avait gagné. L'UMP était le premier parti de France, le FN avait réalisé des scores historiques et le Parti socialiste avait moins perdu qu'annoncé. Les résultats sont en effet comme la robe noire et bleue qu'on peut voire scintiller d'or et d'ivoire selon la façon dont on la regarde.
La droite, avec l'UMP allié à l'UDI et au Modem, est la mieux représentée au second tour. Les candidats du bloc de droite sont en ballotage dans 1 551 cantons sur 1 995 en France métropolitaine.
La gauche élargie souffre de son éclatement. En regroupant les listes d’union de la gauche et celles du PS, du Parti radical de gauche, et des divers gauche, elle sera présente au second tour dans 1 239 cantons.
Europe Ecologie-les Verts testait dans certains cantons un partenariat avec le Front de gauche. La gauche radicale et les écologistes seront présents au second tour dans 79 cantons.
Le Front national et les quelques candidats d’extrême droite non affiliés au parti de Marine Le Pen seront présents dans 1 112 cantons. Alors qu'il a présenté des candidats dans 93% des cantons, il ne prend la tête que dans 327 cantons. Cependant, on ne peut nier une présence imposante lors de ce premier tour du parti d'extrême droite. Il en tête dans près de la moitié des départements, soit 43.
La gauche au sens large est en tête dans 611 cantons tandis que la droite et le centre sont bien placés en étant en tête dans 1 011 cantons sur les 1 551 où ils seront présents au second tour.