L’Isère ne devrait pas échapper à la droite. Le département rhônalpin, géré par le PS depuis 2001, sous l’autorité d’André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale depuis l’an dernier, devrait être repris par l’UMP allié au centre (UDI). Avec sa binôme Amélie Girerd, Vallini est certes réélu avec 64,07% des voix dans son fief de Tullins, échappant à la déroute, mais l’union de la droite remporte au moins 10 des 29 nouveaux cantons du département, selon les résultats partiels disponibles à 20 h 40.
L’UMP fait en particulier le plein dans le nord du département, où elle était opposée au Front national dans dix duels. Le parti d’extrême droite, qui espérait faire une entrée historique au conseil départemental et visait jusqu’à cinq cantons, subit une défaite, peinant partout à atteindre les 40% face à la droite, selon les résultats partiels.
En remportant ses duels contre le FN, la droite prive la gauche de tout espoir et devrait sans difficulté remporter les 15 cantons nécessaires à une majorité absolue au futur conseil départemental. L’UMP Jean-Pierre Barbier, conseiller général sortant, élu avec Claire Debost dans la Bièvre, avec 63,08% des voix face à un tandem FN, est pressenti pour prendre la présidence de l’Isère.