«L'honneur du parti radical est lavé.» Son président, Laurent Hénart, n'a pas boudé son plaisir, mercredi, après la décision du tribunal de grande instance de Paris, la veille, de juger irrecevable la plainte de Rama Yade, qui avait dénoncé «des fraudes massives et organisées» après sa défaite face au maire de Nancy dans la course pour la tête du parti. L'ex-ministre de Sarkozy avait dénoncé «l'illégitimité» du gagnant, élu avec 61% des voix. «Beaucoup de choses ont été dites pendant un an, qui sont loin d'être anodines, a souligné Hénart. Je laisse sa conscience cheminer.» Interrogé sur une éventuelle sanction contre Rama Yade, il a ajouté : «c'est à elle de se poser des questions», rappelant qu'elle n'avait pas de fonction exécutive au sein du parti. Dernière douceur d'Hénart : «[Elle] a manifesté son souhait de rester conseillère régionale d'Ile-de-France, mais elle n'a pas jugé bon de [le] partager avec son parti.» La déboutée n'a pas encore fait savoir si elle faisait appel de la décision et de sa condamnation à verser 51 000 euros au parti et à son président au titre des frais de justice. photo AFP
Parti radical : Laurent Hénart ne retient pas Rama Yade
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publié le 20 mai 2015 à 19h56
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