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Libération

Pour voter aux régionales, vous avez jusqu'au 30 septembre pour vous inscrire

La réouverture exceptionnelle des listes électorales a été votée le 8 juillet à l'Assemblée.
Un électeur dans l'isoloir vote pour le second tour des départementales à Evry, le 29 mars. (Photo Martin Bureau. AFP)
par AFP
publié le 14 juillet 2015 à 11h18

Les inscriptions sur les listes électorales en vue des régionales de décembre ont été rouvertes exceptionnellement jusqu'au 30 septembre, après publication mardi d'une loi en ce sens au Journal officiel. Le texte a été adopté définitivement le 8 juillet à l'Assemblée nationale après un dernier passage au Sénat la veille. Les députés des groupes PS, UDI et écologistes ont voté pour, alors que les élus du groupe Les Républicains s'y sont opposés.

Dans la législation actuelle, les inscriptions sur les listes électorales pour l’ensemble d’une année sont closes dès le 31 décembre de l’année précédente. Elles ne peuvent être ouvertes au-delà que dans quelques cas particuliers comme un déménagement ou l’inscription d’un jeune atteignant sa majorité en cours d’année.

 Une réponse «transitoire»

Le gouvernement a souhaité cette réouverture exceptionnelle car, «pour la première fois depuis 1965», un scrutin aura lieu en fin d'année, et que la plupart des électeurs ignoraient en décembre 2014 que les régionales n'auraient pas lieu en même temps que les départementales de mars. Le texte permettra aussi de voter à des personnes qui, durant cette année, auront acquis la nationalité française ou auront retrouvé leurs droits civiques après en avoir été privées pendant un temps par la justice.

Elisabeth Pochon (PS), la rapporteure du texte, estime que cette loi est une réponse «transitoire» dans l'attente d'une réforme plus vaste de la procédure d'inscription. Avec le député Jean-Luc Warsmann (ex-UMP), elle a produit un rapport qui propose de laisser ouvertes les inscriptions sur les listes électorales jusqu'à 45 jours avant chaque scrutin, afin de combattre la non-inscription et l'inscription dans des communes ne correspondant plus à la résidence. Cela toucherait respectivement 3 et 6,5 millions de personnes.