Menu
Libération

«Nous sommes présents en France pour diffuser le message de Syriza.»

Manolis Kosadinos membre du parti grec en France
publié le 17 juillet 2015 à 19h26

Depuis 2012, une section locale de Syriza est présente dans l'Hexagone. Ses membres participent à toutes les manifestations et les rassemblements en faveur de la Grèce organisés par la gauche radicale. «Nos relations se sont renforcées avec les premiers bons résultats de Syriza et encore plus depuis janvier, quand Aléxis Tsípras est devenu Premier ministre», précise Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche. La gauche radicale consulte ainsi régulièrement Syriza France. «Nous essayons de nous accorder à chaque fois, mais nous sommes souvent sur la même longueur d'onde», dit-il.

Membre de Syriza France depuis sa création, Manolis Kosadinos, médecin psychiatre de 56 ans, était la voix de Syriza dans le rassemblement organisé mercredi près de l'Assemblée : «Nous sommes là pour faire connaître la vision de la Grèce et de Syriza. Notre vocation est de diffuser le message du parti à l'étranger. Il y a près de 35 000 Grecs en France et un important réseau associatif. Syriza, c'était l'occasion de se réunir et de tenter d'expliquer ce nouveau projet qui était en train de poindre en Grèce.»

Syriza France avait appelé les parlementaires français à voter contre l'accord entre la Grèce et les créanciers. «Nous étions contre l'accord mais nous continuons à soutenir Tsípras, poursuit-il. Les Français sont sensibles à la question grecque mais avec quelques nuances. Ils ont une position très évolutive. Mais l'opinion est beaucoup plus favorable aujourd'hui, car les Français s'aperçoivent que ce qui se passe en Grèce peut les toucher directement. Les enjeux de la Grèce d'aujourd'hui sont des enjeux qui touchent directement le citoyen et le salarié français : droit du travail, protection sociale, surendettement, asphyxie financière.»