La liste provisoire des nouvelles capitales régionales a été annoncée, vendredi matin, dans un communiqué, à l'issue du dernier Conseil des ministres avant les vacances. Si la décision, pour certaines villes, était attendue - Bordeaux, Lille, Strasbourg ou Lyon - le choix était plus indécis dans des régions comme la Normandie, le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ou la Bourgogne-Franche-Comté. Pour celles-ci, Rouen, Toulouse et Dijon seraient les futures capitales. D'après le communiqué : «Ce sont les villes les plus peuplées des nouvelles régions» qui ont été choisies.
A la sortie du séminaire gouvernemental, le Premier ministre, Manuel Valls, a salué cette réforme territoriale : «Les départements seront recentrés sur les missions de solidarité et les intercommunalités seront l'échelon de proximité.» Les communes évincées, Caen ou Montpellier notamment, ne perdent pas tout. Le gouvernement a prévu d'équilibrer les compétences entre les grandes villes dans ces nouvelles régions.
Conséquence de ces fusions, des postes sont supprimés. Le compte rendu du Conseil des ministres annonce la suppression de «63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat ainsi que leurs états-majors». Neuf postes de préfets de région et de directeurs généraux d'agences de santé passent également à la trappe. La liste des chefs-lieux n'est toutefois pas définitive. Les conseils régionaux, issus des élections de décembre, devront donner leur avis avant le 1er octobre 2016.