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Libération
Happy hour politique

Les experts-comptables voulaient Macron, ils auront Valls...

Happy hour politiquedossier
Manuel Valls et Emmanuel Macron, en juillet à Paris. (Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 30 septembre 2015 à 18h52

Tous les soirs, coulisses, brèves, choses vues et entendues par les journalistes de Libération, et pas lues ailleurs.

Valls-Macron: pousse-toi de là que je m’y mette

Au départ, les experts-comptables, qui tiennent leur congrès annuel à Paris jeudi, avaient invité Emmanuel Macron. Motif invoqué: entreprendre le ministre de l’Economie sur sa future loi sur la transformation numérique de la société. Mais les experts-comptables auront finalement droit jeudi à un discours de… Manuel Valls, qui a pris d’autorité la place de Macron

jusqu’au sommet de l’exécutif. Comme un remake des journées parlementaires du PS, où le Premier ministre avait réduit au silence et répondu à la place de son ministre de l’Economie.

«C’est pas plus mal, j’aurais fait le con»,

avait confié en privé Macron à la sortie.

Blisko rempile à la Miviludes

Selon nos informations, Serge Blisko s’apprête à être reconduit à la tête de la Miviludes, la mission interministérielle de lutte contre les sectes, qu’il préside depuis 2012. La place était officiellement vacante depuis le 2 août dernier, date de fin officielle de son premier mandat. Depuis, les rumeurs allaient bon train sur le nom de son successeur, l'ex-député PS des Ardennes Philippe Vuilque étant pressenti pour le poste.

Blisko a finalement eu les faveurs de Matignon.

La protection des sources toujours au placard

C’est le seul projet de loi examiné en commission par les députés, mais jamais débattu depuis dans l’hémicycle. Le texte sur la protection des sources est

en juin 2013. Et les ministères de la Justice, de la Défense, et de la Culture et de la Communication (qui le porte) semblent tarder à accorder leurs violons. Le président (PS) de la commission des Lois de l’Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, a relancé le cabinet de Manuel Valls la semaine dernière pour demander d’inscrire la loi à l’ordre du jour.

«Fleur Pellerin va venir t’en parler»,

s’est-il vu répondre.

Dans le Midi, le PS veut encore croire au retrait de Saurel

Il était l’un des leurs, mais depuis qu’il s’est fait élire maire de Montpellier et qu’il s’est

,

agace vraiment les socialistes de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

«Il a un tel melon et une telle envie de nous flinguer en se maintenant au 2e tour qu’il est prêt à tout pour faire ses listes. Il drague dur à droite»,

observe-t-on côté socialiste. Mais, au PS, on se dit qu’au vu des sondages - moins de 10% - et du «ridicule» que représenterait ce score, Saurel lâchera l’éponge avant la date butoir de dépôt des listes du 9 novembre.

Mayonnaise régionale

Quand les régions

certains ont crié à l’absurdité historique, administrative et logistique vu les distances. La Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne à quatre voire cinq heures de routes de la capitale, Bordeaux, cela faisait tousser les responsables socialistes. Alain Rousset, candidat à la tête de la nouvelle super-région, a donc décidé de lancer sa campagne lors d’un grand meeting à Limoges, le 3 octobre, dans l’espoir de mettre un peu de baume au coeur des militants et des électeurs.

(Photos AFP)