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Libération
Happy hour politique

Tout le monde sauf Macron

Happy hour politiquedossier
Emmanuel Macron et Manuel Valls, le 19 février, à l'Assemblée nationale. (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 1er octobre 2015 à 18h23

Tous les soirs, coulisses, brèves, choses vues et entendues par les journalistes de Libération, et pas lues ailleurs.

Une «catastrophe» pour Hollande

Séance de maquillage avant une allocution télévisée. (Photo Yves Jeuland / La Générale de production)

«Un truc catastrophique pour l'image de François Hollande.» C'est ainsi qu'un sondeur analyse les possibles effets du reportage d'Yves Jeuland, Un temps de président, diffusé lundi soir sur France 3, après six mois d'immersion à l'Elysée. «A aucun moment, on ne voit la France qui souffre, celle des chômeurs, poursuit le sondeur. Il se dégage une impression de huis clos, totalement coupé de la réalité du pays. Tout cela ne peut que conforter les Français dans leur idée que l'exécutif vit très éloigné de leur préoccupation».

Philippe de Villiers en jeu aux régionales

En pleine promotion de son livre

le Moment est venu de dire ce que j’ai vu

(Albin Michel), l’ultra souverainiste Philippe de Villiers (photo AFP) serait aussi en train de préparer un mauvais coup contre son ancien bras droit Bruno Retailleau, tête de liste Les Républicains dans les Pays de Loire.

«Il pourrait soutenir une liste [concurrente] aux élections régionales»,

croit savoir un responsable du parti de Sarkozy.

Macron, persona non grata dans les meetings PS

Un cri du cœur électoral. Pour la campagne des régionales, une tête de liste socialiste et un ministre se sont fixé la même règle: ne pas faire venir Emmanuel Macron (photo AFP) dans leurs meetings.

«Valls oui, Macron non, je n’en ai vraiment pas besoin»

, insiste le premier.

«Quel serait le message pour nos électeurs

, s’interroge le second.

Pour parler des problèmes de la ruralité, je ne vois pas l’intérêt de faire venir un énarque qui s’adresse aux élites et ne connaît pas la vie des gens.»

Vendez, vendez, vendez!

C'est un ministre du gouvernement qui croise Frédéric Oudéa, le patron de la Société générale. Ce dernier évoque les investissements de sa banque à la City de Londres. Et le ministre socialiste de rétorquer: «Dépêchez-vous de vendre car, après le référendum anglais sur la sortie de l'union européenne, ça ne vaudra plus rien du tout.»

Déjeuner sanglant 

Déjeuner dans un ministère. C’est l’heure du café. Le ministre, en question, raconte un de ses déjeuners estivaux avec des amis.

«On était seize à table et il n’y avait, à l’exception de moi, que des gens de droite. Et évidemment ça a parlé primaires. Et là, entre les sarkozystes et les juppéistes c’est devenu tout de suite sanglant. A côté, le match Aubry-Hollande c’était de la gnognotte.» 

Mais pour lui, Sarko fait toujours office de favori. Juppé ?

«Je l’ai trouvé déjà fatigué»,

confie le ministre. Une rengaine que l’on entend beaucoup au gouvernement. (Photo AFP)