Près d'un foyer français sur deux possède aujourd'hui un animal de compagnie. Mais que devient-il en cas de divorce ou de rupture ? Dans les couples non mariés, le sort des bêtes est un peu «une zone de non-droit», selon l'avocate Juliette Daudé. Si l'animal est au nom des deux protagonistes et que l'un des deux décide d'autorité de le conserver après la rupture, l'autre n'aura aucun recours. En revanche, si les papiers de la bête sont au nom de l'un, et que l'autre la kidnappe, le propriétaire pourra déposer plainte pour vol. Depuis janvier, une loi donne aux animaux le statut d'«êtres vivants doués de sensibilité». Mais leur devenir après un divorce, lui, est passé à l'as.«Dans les faits, rien n'a vraiment changé. En cas de contentieux, ils sont toujours plus ou moins considérés comme des meubles», explique l'avocate.
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