Une cérémonie en hommage aux victimes de l’accident de car de Puisseguin (Gironde) aura lieu mardi à Petit-Palais, en présence de François Hollande, a-t-on appris ce samedi auprès de l’Elysée.
Le président de la République s'est entretenu ce samedi avec la maire de Petit-Palais, «pour lui faire part de sa solidarité face à cette épreuve» et «il a été convenu avec elle et avec le préfet d'organiser une cérémonie mardi en hommage aux victimes» en présence de François Hollande, de proches des victimes, d'élus locaux et de membres du gouvernement, a-t-on précisé de même source.
L'enquête sur la terrible collision est par ailleurs entrée dans sa phase active samedi matin, les enquêteurs s'attellent à l'identification des victimes, identique à celle menée pour les crashes aériens.
Ils devaient également procéder à l'examen du «chrono-tachygraphe» du camion, sorte de boîte noire enregistrant les paramètres du véhicule, tels que la vitesse et le temps de parcours. Retrouvé à bord du camion, il est toutefois dans un «état très très dégradé», a indiqué à l'AFP le Colonel Ghislain Réty, commandant du groupement de gendarmerie de Gironde. «Il est trop tôt pour dire s'il sera exploitable», a-t-il précisé.
Pendant la nuit, les membres de l'unité spécialisée pour l'identification des victimes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont procédé à l'installation de «leur matériel sous tente, avec notamment des tables pour procéder aux travaux d'autopsie», a ajouté le Colonel Réty. «Ils vont commencer à travailler dès le lever du soleil, corps par corps, de manière très méthodique», en s'attachant notamment aux relevés «dentaires» et «ADN», a-t-il précisé.
«L'enjeu, c'est aussi de déterminer le nombre de personnes qui se trouvaient à bord de l'autocar», a indiqué le gendarme, rappelant que les enquêteurs ne disposaient toujours pas de «liste officielle». «La seule liste était dans le bus, elle a brûlé», a-t-il précisé.
Un doute subsiste toujours sur le nombre de passagers - 41 ou 42 - ayant péri dans l'autocar. Au total, l'identification formelle des victimes pourrait prendre jusqu'à «trois semaines», a fait savoir vendredi un responsable de l'IRCGN.