Un climat lourd, entretenu par les hommes politiques, et la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, allaient expliquer l’embrasement de la France pendant trois semaines, entre le 27 octobre 2005 et la mi-novembre. Et depuis ? L’Etat n’a pas pris ses responsabilités, laissant les populations des quartiers enfermées dans un enclavement économique et social. Tant que les origines et la question religieuse ne seront pas banalisées, rien ne changera. Les conséquences d’un tel constat n’ont pas été tirées, on revient à des solutions convenues de rénovation urbaine. Une piste ? Intégrer les minorités dans le jeu démocratique.
Dans la même rubrique