Fission des écolos, stop ou encore ?
Pour nombre de socialistes, la crise d'Europe Ecologie-Les Verts s'aggravera au lendemain des élections régionales. Dans de nombreuses régions, malgré une alliance avec le Front de gauche, les écolos sont pour l'instant crédités de moins de 10% des intentions de vote, le seuil pour pouvoir se maintenir au deuxième tour et, partant, pour bien négocier avec les listes socialistes. Pronostic d'un ténor de la majorité : après le deuxième tour, la patronne d'EE-LV Emmanuelle Cosse «va lâcher l'affaire et se barrer chez Placé», qui réunit autour de lui les écolos compatibles avec le gouvernement.
«Noé» ohé, le nouveau tube de Macron
Cela n’a rien à avoir avec un déluge ou un naufrage électoral. La prochaine loi portée par Emmanuel Macron
(photo AFP)
a écopé d’un petit surnom dans les cercles gouvernementaux:
«Noé»
, pour
«nouvelles opportunités économiques»
. Mais pour la presse, vu la cristallisation autour du ministre de l’Economie, cela sera plus sûrement la loi
«Macron 2»
.
Post Nancy, animal (socialiste) triste
«Ça fait pas un peu léger le prêt à taux zéro comme programme présidentiel ?» Totalement ironique, l'interrogation sort de la bouche d'un parlementaire socialiste qui a cru le «storytelling» élyséen qui a précédé la visite de François Hollande en Lorraine jeudi. Où il était question de «mettre en perspective la fin du quinquennat» et, donc, esquisser en creux la stratégie pour 2017.
Régionales : le totem du «total des voix de gauche»
Sur le papier, les socialistes du Nord-Pas-de-Calais-Picardie n’en démordent pas. Le total des voix de gauche lors des dernières départementales est supérieur aux total des voix qui se sont portées sur le Front national ou la droite même en intégrant les résultats de la Picardie, où la gauche est beaucoup moins haute. Donc, à leurs yeux, aucune raison de se désister au deuxième tour, il faut mobiliser au premier.
Dominique Reynié, le candidat préféré des socialistes
C'est le cri du cœur d'un candidat PS aux régionales dans la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon : «Déconnez pas, il faut que Reynié reste.» Car le chef de file du parti Les Républicains dans la région peine à se faire entendre dans la campagne, passant plus de temps à apaiser la contestation qui monte dans son camp contre sa candidature. Le dernier front ? Certains le disent inéligibles parce que locataire d'un logement dans la région seulement depuis le 1er mars. Mais les socialistes, emmenés par Carole Delga, n'ont apparemment aucune envie que Dominique Reynié fasse ses valises.